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Pas un agriculteur ne doit y laisser ses plumes !

Ce 28 mai, le MODEF, représenté par Mélanie MARTIN (FDJA), Serge MORA et Maryline BEYRIS (FSA), ont été reçus par la nouvelle Préfète des Landes, Mme BIGOT-DEKEYZER, accompagnée de M. MAZAURY (Directeur DDTM40). L'objectif était de présenter les propositions du syndicat de sorte que tous les agriculteurs landais puissent bénéficier de l'aide dont ils ont besoin en ces temps de crise COVID-19. Les responsables sont sortis satisfaits de la qualité des échanges et de l'intérêt porté aux questions agricoles par Mme la Préfète des Landes.
Pas un agriculteur ne doit y laisser ses plumes !

Délégation MODEF 40 reçue par la Préfète des Landes, le 28 mai 2020

Le MODEF a insisté pour dire que l'agriculture était directement impactée par la crise sanitaire qui bouleverse le monde. Le milieu agricole étant très diversifié, les conséquences sont variables d'une ferme à une autre. La priorité du MODEF aujourd'hui, c'est de s'assurer que tous les producteurs, et en particulier les plus fragilisés, seront accompagnés pour traverser cette crise et qu'aucun d'entre eux ne sera laissé pour compte.

Pour soutenir les paysans qui nourrissent les citoyens et façonnent les paysages, le MODEF propose une communication de relance de la consommation de produits du canard (foie / magret). Le syndicat attend une communication qui promeuve à la fois les circuits classiques (en grande surface) et les circuits courts (vente directe à la ferme ou sur les marchés par exemple).

Parce que relancer la consommation ne suffira pas à sauver tous les producteurs, le MODEF demande également la prise en charge des frais de report des annuités et des intérêts des prêts de trésorerie.

Au delà des reports d'échéances qui ne font que « retarder les problèmes », le MODEF attend de l’État qu'il apporte des compensations aux pertes de revenu. En ce sens, il a proposé une prise en charge des cotisations sociales MSA (Mutualité Sociale Agricole) par l’État. Cette mesure permettrait d'accompagner les exploitations des filières les plus impactées.

La diversité de l'agriculture landaise fait sa richesse. La crise sanitaire aura permis de remettre l'agriculture et l'alimentation au centre des préoccupations. Espérons que nos décideurs en tirent les conséquences dans les orientations des politiques publiques !

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