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AG Coppac 2013 : en tradi, la demande existe

Une quarantaine de personnes ont assisté à l'assemblée générale de la Coppac (coopérative de producteurs de palmipèdes Adour-Chalosse). « Si vous connaissez des producteurs qui veulent créer ou développer un atelier, sachez qu'il y a de la demande en production traditionnelle », informe Marcel SAINT-CRICQ, le président.

Deux schémas

La Coppac compte 117 associés. Deux schémas principaux cohabitent : le schéma PAG et le schéma éleveur/gaveur.

Les mises en place de canetons évoluent comme suit :

Schéma : 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
PAG 210 247 221 744 228 627 216 218 224 008 269 474 279 303 273 501 267 456
EG 295 684 308 098 314 827 351 168 347 830 310 571 311 928 297 703 317 474
Total 502 003 529 646 543 646 567 454 571 838 580 045 591 231 571 204 584 930

Pour des considérations sanitaires et pour une plus grande souplesse dans l'organisation du travail, quelques producteurs cumulent 2 ou 3 des activités suivantes sur leur exploitation : éleveurs de PAG, gaveurs de PAG et éleveurs-gaveurs. Un des avantages recherchés est notamment de ne plus être obligé de produire des bandes de PAG au rythme de toutes les 3 semaines.

Les souches

Le croisement PKLCxMMG ou MMGAS représente près de 85 % des souches choisies par les coopérateurs. Ce croisement répond le mieux à l'ensemble des attentes des producteurs.

« Nous souhaiterions une plus grande diversité dans les souches utilisées(Ndlr : pour limiter la situation objective de dépendance envers un sélectionneur).Àce propos, plusieurs groupements se sont réunis et ont pris l'engagement collectif de s'approvisionner en deux croisements minimum », a expliqué Marcel SAINT-CRICQ qui espère que les promesses d'amélioration faites seront tenues.

Les aliments

En 2012, les producteurs se sont fournis en aliments commerciaux auprès de Sud-ouest aliments Haut Mauco et Pomarez, Alilandes à St Sever et Saga Bouet/Lur Berri à Clermont. 90 % environ des canards sont nourris par le groupe Maïsadour (Landal et Descal).

Au sein de la Coppac, le groupe des « FAFeurs » (traduire : ceux qui se fabriquent l'aliment à la ferme) s'étoffe. Ils confectionnent souvent des formules simples à base de maïs/soja/blé et CMV. Les résultats sont satisfaisants avec un petit bémol quant à une plus grande difficulté à gérer l'aliment sous forme de farine pour une bonne préparation du jabot.

Le président de la Coppac a souligné l'effort réalisé par les fournisseurs d'aliments qui ont entendu l'argument de la hausse des coûts de production chez les éleveurs.

Les débouchés

La diversité des débouchés est également un motif de satisfaction pour Marcel SAINT-CRICQ : « Cela procure un équilibre », commente t-il.

En 2012, les débouchés se répartissent ainsi :

- Ets Lafitte : 18 %

- SCA Foie Gras de Chalosse : 17 %

- Ets Castaing : 16 %

- Circuits courts : 15 %

- Ets Biraben : 12 %

- Ets Paris : 9 %

- LBDG : 6 %

- Ets Laguilhon : 2 %

- Autres découpeurs : 5 %

Résultats technico-économiques

Au cours de l'exercice 2012, la moyenne du prix de reprise du canard par entreprise varie de 19,34 à 19,87 euros brut par canard (avant abattage et transport). Début 2013 (semaine 1 à 22), cette même moyenne va de 19,68 à 20,40 euros. La légère augmentation reste insuffisante par rapport à la hausse des coûts de production.

Le tableau ci-après montre l'évolution du poids de foie et du prix du canard (moyenne des entreprises d'aval) :

  2008 2009 2010 2011 2012
Poids du foie 563 g 552 g 559 g 557 g 562 g
Prix au canard € 18,42 17,72 18,04 18,99 19,60
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